samedi 28 novembre 2009

Le varan et le poisson

Observé un matin dans le parc Lumphini à Bangkok…

Miam !

Ce poisson est plus gros que le gosier du varan, il ne passe pas tout rond malgré de nombreux essais.


« Comment faire pour le manger ? »


À force de le frotter sur l’arbre, le varan arrivera à couper un morceau de son poisson pour pouvoir enfin le manger (après 20 minutes d’efforts).

Visites surprises

Mon amie Chris, qui vit en Inde depuis 20 ans, est passée par Bangkok pendant que j’y étais, pour une nuit et une matinée, avant de se rendre à Taïwan. 

Juste après le passage de Chris, Émilie, une amie infirmière française que j’avais rencontrée à l’orphelinat en Inde il y a un an, est arrivée en Thaïlande pour ses vacances, quelques jours avant mon départ de ce pays. Nous sommes allé nous reposer pendant quelques jours à Kanchanaburi, à 130 km de Bangkok.


C’est dans cette ville que se situe le célèbre pont sur la rivière Kwaï qui a fait l’objet d’un film. Ce pont a été bombardé très souvent pendant la 2ème guerre mondiale, et sa construction a coûté des milliers de vies humaines.



mardi 24 novembre 2009

Exercices dans le parc Lumpini à Bangkok

À 6 heures, tous les matins lorsque je séjourne à Bangkok, je vais pratiquer le Falun Dafa en groupe au parc Lumpini. Des centaines de thaïlandais et de chinois s’y rendent également pour y s’entraîner à différents exercices, toutes sortes de chi-gong, musculation, course à pied, étirements, mais aussi :

 

Une sorte de taï-chi avec des éventails.


Une autre sorte de taï-chi avec des épées.


Yoga.


Danse sociale.

dimanche 22 novembre 2009

Double nationalité, visas et frontières

Le fait de posséder 2 passeports ne facilite pas toujours la vie, et peut amener certaines frustrations… À la frontière du Laos, j’ai voulu prendre mon visa pour ce pays avec mon passeport français, puisque cela coûtait 30 $ US au lieu de 42 $ US avec un passeport canadien. Malheureusement, mon visa de sortie de la Thaïlande étant sur mon passeport canadien, les douaniers m’ont obligée à utiliser ce même document. Une autre malchance : il me manquait 5 $ pour pouvoir le payer dans cette monnaie, alors j’ai dû le payer en Bahts thaïlandais, et il m’en a donc coûté encore 8 $ de plus, donc au total ce visa m’aura coûté 20 $ US de plus que si j’avais pu utiliser mon passeport français…


Quand on arrive en Thaïlande par voie de terre (comme c’était mon cas en revenant du Laos, même si j’ai traversé la frontière en bateau !), ce pays ne donne plus que des visas de 15 jours. Cela m’a obligé à passer la frontière de la Birmanie à Mae Sai, et à donner 10 $ US à ce pays pour pouvoir séjourner 2 semaines de plus en Thaïlande. Je n’aurais été que 5 minutes sur le sol birman, un record dans ma carrière de voyageuse !

mercredi 18 novembre 2009

Akha !

Me voilà devenue une « vraie » Akha, le temps d’une soirée. La coiffe est composée d’une dizaine de morceaux différents, et elle est assez lourde. Quelle crise de rire chez la cousine de ma mère Akha !


Levers et couchers de soleil

Lever de soleil vu de la pagoda au-dessus de Mae-Salong.


Couchers de soleil depuis mon balcon, dans le village Akha.

Les tribus des montagnes de Thaïlande et du Laos brûlent les terres pour les rendre fertiles à la culture.

dimanche 15 novembre 2009

Un village Akha

Pendant les 4 derniers jours de mon séjour dans cette belle région, j’ai habité dans une maison de bambou à l’intérieur d’un village Akha, à 1 km du marché de thé de Mae Salong. J’ai beaucoup aimé l’expérience, surtout grâce à la mère de la famille qui m’accueillait. Elle ne parlait pas anglais, mais on arrivait toujours à communiquer.

Cette fois-ci, le toit de ma maison de bambou est en paille. La vue est spectaculaire depuis le balcon.


Dans ce village, les habitants ne portent plus leur costume traditionnel que lors d’occasions spéciales. Ma mère Akha l’a porté pour moi.



J’ai accompagné ma mère Akha pour la moisson du riz : pendant 2 heures, j’ai coupé le riz dans un champ très incliné (une pente de 45 à 75 degrés par endroits). C’est un travail très dur, mais la belle-fille de la maison, pourtant enceinte de 7 mois, l’accomplit toute la journée sans broncher, et continue à travailler dans la cuisine en soirée.

Cours de cuisine thaï

Dans le village chinois de Mae Salong, j’ai eu l’occasion de participer à un cours de cuisine thaïlandaise pendant une journée, pour un prix imbattable (surtout quand on considère tout ce que j’ai mangé pendant cette journée !).

La journée a commencé au marché, à 6h30 du matin, où Joyce nous a expliqué les secrets des ingrédients thaï. Elle a pu répondre à toutes les questions que l’on se pose quand on fréquente les marchés dans un pays où il y a plein de choses bizarres sur les étalages.

 

Voilà les légumes frais avec lesquels nous avons cuisiné 5 plats différents : pad thaï, salade thaïlandaise, curry jaune et curry vert, et, comme dessert, la citrouille au lait de coco.


Les ingrédients du pad thaï.


Le pad thaï.


Le curry vert, qui se mange avec du riz.

Non, la cuisine n’est pas une prison !

samedi 14 novembre 2009

Thé

La plupart des habitants de Mae Salong vivent de l’industrie du thé. Partout, dans la ville et aux alentours, des plantations, des entreprises le font sécher et le traitent.


Dans toutes les maisons, on n’est pas encore assis qu’on se fait offrir du thé. De toute part, des maisons de thé sont prêtes à nous faire déguster leurs meilleures infusions, gratuitement. Rien que pour les voir le préparer, ça vaut la peine d’arrêter.

Mae Salong, ou la Thaïlande chinoise

La petite ville de Mae Salong se trouve dans les montagnes, à l’extrême Nord de la Thaïlande, très près de la frontière de la Birmanie dans le triangle d’or. J’y ai passé un séjour merveilleux pendant 11 jours. 80 % des habitants de cette ville sont des chinois qui ont fui le communisme dans leur pays en 1961. Le reste de la population provient des minorités ethniques des tribus montagnardes.

Dans les environs de Mae Salong, on ne parle pas moins de 7 langues : chinois, thaï (et le thaïyaï, similaire), Lahu, Lisu, Akha, Mêaou (et le Yao, analogue), et le Lua. De quoi s’y perdre !


Portraits d’Akhas dans les rues de Mae Salong.


La rue passait sous ma chambre à 50 Baht la nuit (1,6 $ CA ou 1 €). Un peu bruyant à cause des motos, mais impossible de se plaindre quand on a une chambre confortable à ce prix-là, incluant Internet Wifi, du thé à volonté,l’usage de la machine à lave, et surtout la gentillesse d’une famille chinoise.

samedi 7 novembre 2009

Dernier voyage en bateau sur le Mékong

J’ai remonté le Mékong sur un bateau lent, pendant 2 longues journées. C’était très agréable : il n’y avait que 15 personnes sur le grand bateau, au lieu de 80 pour descendre la même rivière.


À l’avant du bateau, les offrandes qui protègent le voyage.


vendredi 6 novembre 2009

Cascades de Tat Sae

Une expédition à vélo très réussie, à 17 km de Luang Prapang, en compagnie des 2 amis avec lesquels j’ai séjourné dans cette ville. Noël est moitié thaï, moitié suisse et voyage à vélo. Il parle Thaï couramment et aussi Laotien (c’est très pratique d’avoir un traducteur). Marine est une bretonne de Lanester (le monde est petit) qui vient de passer 10 mois en Australie.


Journée baignade dans les piscines naturelles, avec un gros pique-nique que Noël s’est chargé de transporter depuis Luang Prabang.



Les éléphants passaient aussi dans les bassins d’eau turquoise, même quand on s’y baignait.

Arnaques à touristes

Dans les endroits touristiques, au Laos, on essaie de vous faire payer pour tout. Par exemple, à Luang Prabang, il en coûte 20 000 Kips (2,5 $ CA ou 1,5 € ; ça peut paraître peu, mais c’est le prix d’une chambre pour la nuit dans la plupart du pays) pour monter sur la colline située en plein cœur de la ville. Le temple est ridicule, la vue pour le Mékong n’est pas très dégagée pour y voir le coucher de soleil, mais, surtout, plus d’une centaine de touristes se battent presque pour pouvoir prendre une photo du coucher de soleil comme celle-ci, très quelconque…

… alors qu’une promenade sur le  bord du Mékong ne coûte rien, et permet de voir un coucher de soleil bien plus beau, dans une ambiance plus agréable :


De même, les grottes de Pak Ou, situées à 30 km de Luang Prabang, sont une bonne arnaque. Je les ai juste vues en passant en bateau, mais un ami a été très frustré de payer pour visiter ces deux petits trous dans le rocher, dans lesquels quelques centaines de minuscules statuettes de bouddha ont été installées.