samedi 24 octobre 2009
Attaque de sangsues
À cause du taux d’humidité très élevé (orages violents la nuit précédant la randonnée), les sangsues étaient de sortie. Kampi n’en avait jamais vu autant à la fois. Toutes les 10 minutes, on pouvait en retirer 4 ou 5 de nos chaussures… On a utilisé ses « trucs » de guide : mettre du talc et du savon sur les chaussures et chaussettes, mais ça ne suffisait pas. Pour les enlever, il faut prendre une feuille, sinon, elles restent sur les doigts.
Randonnée dans la province de Phongsali
Phongsali
lundi 19 octobre 2009
Le marché de Phongsali
J’ai passé beaucoup de temps au marché couvert de Phongsali. Le matin de bonne heure, avant d’avoir avalé son petit-déjeuner, il faut avoir l’estomac bien accroché : asticots et larves de tout genre, rats et écureuils grillés, grenouilles vivantes, cuvettes de sang dans lesquelles baignent des carrés de foie, sans compter ce qui bouge dans des sacs en plastiques obscures…
Mais on y trouve aussi de très bons aliments bon marché. S’asseoir pour y manger un carré de riz complet à la noix de coco ou un bol de soupe aux nouilles, c’est aussi la meilleure façon d’observer et de se faire des amis.
On dort partout, même au marché !
En bateau sur la rivière Nam Ou
J’ai voyagé pendant 3 jours sur la rivière Nam Ou, tout d’abord pour aller de Muang Khua à Phongsali, aller puis retour, puis de Muang Khua à Muang Ngoi, et enfin de Muang Ngoi à Nong Khiaw. C’est une belle rivière sur laquelle on se déplace en bateau lent. Le confort est rudimentaire (on est assis sur une petite planche de bois, parfois large de 10 cm seulement, sans dossier), mais les paysages sont très beaux.
Entre Muang Khua et Phongsali, il y a de nombreux petits rapides et c’est impressionnant de voir comment les conducteurs connaissent bien leur rivière. Sur cette portion de rivière, on passe plusieurs villages où on fait de courts arrêts. On voyage donc avec des gens du coin (avec les gros sacs de provisions, la poule dans un sac, et même une antenne parabolique sur le toit du bateau).
Course de pirogues
Je suis arrivée à Muang Khua en pleine période de fête. Moi qui pensais me reposer de ma journée de bus… Ce n’était pas la peine d’y penser, tellement ça a été bruyant pendant 2 jours et nuits, mais ça en valait la peine.
Le festival Boun Awk Phansa a lieu pendant la pleine lune du début du mois d’octobre. Il célèbre la fin du carême bouddhiste. La deuxième journée des célébrations est consacrée aux courses de pirogues (Boun Nam). Quelle animation !
Les préparatifs ont été, pour moi, plus intéressants que la course en elle-même. J’ai commencé par suivre quelques équipes qui allaient chercher leurs membres chez eux, en jouant de la musique et en lançant des cris de bonne humeur.
Une équipe féminine fait sa prière avant de commencer l’échauffement. On installe des offrandes et des porte-bonheur sur les bateaux.
Pendant l’échauffement, certaines équipes font monter dans leur bateau de magnifiques petites filles spécialement habillées pour l’occasion. Ils en mettent une ou deux par pirogue, protégées du soleil à l’aide d’un parapluie tenu par un adulte.
C’est la fête de l’année au village. Les enfants se régalent de brochettes de pattes de poulet et jouent aux fléchettes. Des adultes perdent aux jeux d’argent…
La course se déroule du matin au soir, 2 équipes à la fois, sur quelques centaines de mètres.
dimanche 4 octobre 2009
Vers le Nord
Descente du Mékong
jeudi 1 octobre 2009
Traversée du Mékong : le Laos
Aujourd’hui, j’ai traversé la frontière entre la Thaïlande et le Laos en prenant ce petit bateau qui traverse le Mékong.
Me voilà millionnaire ! J’ai changé un peu d’argent (environ 200 $ CA ou 120 Euros), et ça m’a donné un million et demi de Kip, la monnaie du Laos.
Je voyagerai au moins un mois dans ce pays. J’ai l’intention de m’éloigner des sentiers touristiques, alors je n’aurai peut-être pas régulièrement accès à Internet.
Le chat
Femmes Lisu
Autour de Pai, il y a plusieurs villages peuplés de tribus montagnardes. On peut en voir régulièrement à Pai, ou en se promenant aux alentours, et on les reconnaît facilement grâce à leurs beaux habits colorés. Mais je n’ai pas osé les photographier parce que je n’ai pas noué de contact privilégié avec eux.
Ces femmes Lisu s’apprêtaient à prendre le même bus que moi.