mercredi 20 juillet 2011

12 ans de persécution


Aujourd’hui est un bien triste anniversaire : cela fait 12 ans que la persécution inhumaine qu’endurent les pratiquants de Falun Dafa en Chine continentale a commencé.

C’est à cette date, en 1999, que l’ancien président de la Chine, Jiang Zemin, a décidé que quiconque pratiquait les exercices doux du Falun Dafa et vivait selon les principes d’Authenticité, Compassion et Tolérance était un ennemi de l’état. Pourtant, ce même gouvernement avait approuvé cette pratique spirituelle par le passé…

Les pratiquants de Falun Dafa sont le plus grand groupe de prisonniers de conscience au monde. En Chine, 2/3 des cas de torture rapportés aux Nation Unies sont des pratiquants de Falun Dafa. Un pratiquant meurt tous les 3 jours à cause de la torture et des mauvais traitements infligés en prison – et il ne s’agit que des cas documentés, ce qui n’est probablement que la pointe de l’iceberg.

Ceux qui ne sont pas emprisonnés sont surveillés en permanence, mis à la porte de leur emploi pour le simple fait qu’ils n’acceptent pas de se faire « transformer », et même les membres de leurs familles qui ne pratiquent pas le Falun Dafa sont persécutés.

Aujourd’hui encore, les pratiquants en Chine subissent les pires tortures (une centaine de méthodes différentes, toutes plus inhumaines les unes que les autres) dans les prisons, les centres de lavage de cerveaux et les camps de travaux forcés. Les pratiquants de Falun Dafa servent de banque d’organes, le gouvernement vendant à prix fort les organes vitaux prélevés sur des sujets vivants, sans anesthésie… Cette pratique a lieu à grande échelle (plus d’informations à ce sujet : www.frinfofalungong.net).

Que pouvons nous faire contre une telle persécution et de telles injustices ?

lundi 11 juillet 2011

Article "7 conseils pour voyager plus longtemps"

Mon article "7 conseils pour voyager plus longtemps" a été publié par la revue Espaces en Mai 2011, et par le journal La Grande Époque en juillet 2011 (en page 11, avec un autre de mes articles : "un four en camping"). Voici l'article avec les photos que j'avais sélectionnées :

7 conseils pour voyager plus longtemps

Vous avez ramassé votre argent, laissé votre logement et c’est le grand départ tant attendu. Votre but est de rester le plus longtemps possible en voyage ? Dépensez votre argent de manière intelligente, et vous pourrez doubler, tripler ou même décupler le temps que vous passerez à l’étranger. Les dépenses pour se loger, se nourrir et se déplacer sont les plus importantes : voici comment les réduire tout en vivant des échanges culturels extraordinaires.

Conseil numéro 1 : louez une chambre chez l’habitant


Un loyer de 7 $ par mois, tout compris, ça vous dirait ? Dans un village indien, on peut trouver une chambre chez l’habitant à ce prix-là. Il faut être conscient que vous n’aurez peut-être pas tout le confort auquel vous êtes habitué. Alors imaginez que vous faites un voyage de camping, et votre chambre spartiate se transformera instantanément en camping de luxe !

Pour trouver une bonne chambre chez l’habitant, oubliez les pancartes destinées aux touristes. Prenez votre temps lorsqu’un endroit vous plaît et faîtes-vous des amis : un bon réseau de relation est la meilleure garantie de tomber sur la chambre rêvée.

Pour un séjour à court terme chez l’habitant, le réseau de couch surfing ( www.couchsurfing.org ) peut vous aider.


Conseil numéro 2 : cuisinez vous-mêmes avec les aliments locaux

Cuisiner vous-mêmes est à la fois bon pour vos économies, et pour les liens que vous allez créer avec les autochtones qui seront bien intrigués de vous voir faire votre marché. Oubliez les spaghettis bolognaise et la pizza qui n’en seront que meilleurs à votre retour ! Apprenez à cuisiner des légumes et des fruits bizarroïdes qui sont souvent meilleurs marché que ceux qui vous sont familiers. Copiez la manière dont se nourrissent les habitants de la région où vous êtes. Apprenez tout ce que vous pouvez faire avec la farine locale, les lentilles, les frijoles… Vous ferez des découvertes culinaires et vous vous nourrirez, à prix imbattables, de produits de qualité : délicieux, locaux et souvent biologiques.

Si vous vous déplacez souvent, voyagez avec votre réchaud de camping et vos casseroles. Si vous restez quelques mois dans un lieu, vous pouvez acheter le nécessaire pour cuisiner sur place, et le revendre à moitié prix à votre départ. Parfois, des auberges vous permettent d’utiliser leur cuisine.


Conseil numéro 3 : faîtes du bénévolat

Peu importe le temps et l’énergie qu’il offre, le bénévole est toujours gagnant. Il est souvent logé et nourri, apprend en permanence. Attention toutefois, de plus en plus d’organisations font payer les bénévoles. Pas toujours besoin de passer par un organisme : au gré des rencontres, les occasions d’aider des particuliers ne manquent pas pour s’occuper d’une personne âgée, animer dans une école ou aider à la moisson du riz.

Le Wwoofing ( www.wwoof.org ) est une formule flexible de bénévolat dans un réseau de fermes biologiques du monde entier. On peut voyager pendant des mois d’une ferme à l’autre, ou l’essayer lors d’un court séjour. En général, le gîte et le couvert sont fournis contre 4 à 6 heures de travail quotidien. Vous pouvez être amené aussi bien à travailler dans une ferme de crocodiles en Australie, cultiver l’Aloe Vera dans le désert du Chili ou démarrer un potager dans une école du Sierra Léone.


Conseil numéro 4 : évitez les visites touristiques

Vos amis ne comprennent pas pourquoi vous n’avez pas visité le Taj Mahal en passant autant de temps en Inde ? Vous avez pourtant vécu tant de moments extraordinaires que peu d’étrangers ont vécu dans ce pays. Comparé au prix d’une chambre chez l’habitant, l’accès aux lieux hautement touristique coûte cher, parfois jusqu’à 2 ou 3 mois de loyer ! En restant longtemps dans une région, vous pourrez visiter gratuitement des temples finement ouvragés ou être invité à un festival, dans des villages inconnus des guides touristiques. L’autre avantage d’éviter les endroits touristiques, c’est de se protégerer des arnaques et des vols plus fréquents ici qu’ailleurs.


Conseil numéro 5 : pratiquez le « nomadisme sédentaire »

Rester sur place présente l’avantage de réduire tous les coûts, bien plus que ce qu’on s’imagine. Plus on s’installe longtemps quelque part et plus l’impact sur le budget est grand. En se créant un réseau de contacts, le « nomade sédentaire » profite de tous les bons plans de la place : la chambre chez l’habitant, la madame qui vend une papaye 4 fois moins cher qu’au marché, le voisin qui permet d’utiliser sa connexion Internet pour 2,5 $ par mois, etc…

Passer d’un pays à l’autre régulièrement coûte plus cher en transport, visa, mais aussi tous les frais reliés au temps d’adaptation dans un nouveau pays. Parler quelques mots de la langue, connaître la valeur de la monnaie et d’un produit permet de payer le prix « local », qui peut être doublé ou triplé pour l’étranger qui vient de débarquer.


Conseil numéro 6 : utilisez intelligemment la durée de vos visas

Comparé au coût de la vie dans certains pays, un visa est souvent cher : utilisez sa durée jusqu’au bout ! Si vous voulez rester plus longtemps que la durée d’un visa touristique ordinaire, renseignez-vous auprès des voyageurs au long cours : il y a des petits trucs rarement expliqués dans les sites Web officiels. Par exemple, en demandant son visa à l’avance dans une ambassade thaïlandaise, le voyageur obtient 2 mois gratuitement au lieu du visa d’un mois qu’il recevrait à l’aéroport. Il peut ensuite demander une extension d’un mois pour 62 $, puis sortir du pays et renouveler l’opération. Il peut donc rester en Thaïlande 4 mois sans payer de visa, 5 mois pour 62 $ ou payer 124$ de frais de visa pour un séjour de 6 mois. Dans ces 3 cas, il faudra ajouter les dépenses d’un voyage dans un pays limitrophe. Attention cependant, les règles concernant les visas sont sujettes à des changements, et ont fortement tendance à être de moins en moins souples d’une année sur l’autre.


Conseil numéro 7 : voyagez à vélo


(photo : Jean-Noël Schenk)

Vous avez la bougeotte et le « nomadisme sédentaire » ne vous convient pas ? Le cyclotourisme est idéal pour votre petit budget. Il demande un certain investissement au départ, mais il est vite amorti lors d’un long voyage. Le cyclotouriste économise les frais de transports, se déplace avec sa maison et sa cuisine. Parmi les autres avantages : l’autonomie qui permet d’aller hors des sentiers battus et de se faire inviter facilement à dormir chez l’habitant.

Le « nomade sédentaire », quant à lui, a tout intérêt à se procurer un vélo pour faire ses courses et explorer les environs. Il peut en louer un, en emprunter, ou encore acheter une bicyclette usagée.

samedi 2 juillet 2011

Poson Poya, deuxième jour

Finalement, j’ai tellement aimé la Perahera (défilé) du festival de Poson devant chez moi que je n’ai pas eu d’autre choix que d’aller assister à une autre Perahera dans mon ancien quartier de Matara, celui où j’ai habité pendant mes premières 6 semaines au Sri Lanka. Malgré les averses intermittentes et une lumière pas extraordinaire pour la photo, le spectacle était magique…










Les jeunes hommes, et même quelques garçons à partir d’environ 10 ans, se transpercent la peau d’aiguilles ou d’hameçons, pour prouver leur bravoure aux dieux. Certains se transpercent même les joues…


Un seul éléphant cette fois-ci dans la procession, mais une plus grande variété de danses.








Poson Poya, devant ma maison

Encore un festival… On dirait qu’à chaque fois que j’arrive quelque part, il y a un festival. Ça fait maintenant 3 mois que je suis au Sri Lanka, et à chaque mois j’ai eu droit à un gros festival : le nouvel an cinghalais en avril, Vesak en mai, et voici qu’on m’en annonce un autre, appelé Poson, pour la pleine lune du mois de juin. Celui-ci commémore le moment où le bouddhisme a été introduit au Sri Lanka. Cette fois-ci, j’étais bien résolue à ne pas me laisser déconcentrer par un autre festival, et je ne suis même pas allée voir le défilé à sa sortie du temple. Il faut dire que la Perahera (défilé) allait passer un peu plus tard juste devant ma maison. Quelle belle surprise, juste après le coucher du soleil, que de voir toutes ces danses, les 2 éléphants, les couleurs, la musique et la bonne humeur passer devant chez moi, avec en arrière plan la pleine lune qui se reflétait sur la mer, avec les cocotier qui se détachaient en ombres chinoises…