lundi 19 septembre 2011

Article « le Sri Lanka sur le chemin de la dictature »

Mon article « le Sri Lanka sur le chemin de la dictature » a été publié par le journal La Grande Époque. Vous pouvez le lire en première page du journal.

Légende de la photo :

De gauche à droite (en haut) : le Président Mahinda Rajapakse ; son fils Namal Rajapakse ; Manusha Nanayakkara (un journaliste membre du parlement élu dans l’opposition, qui s’est laissé corrompre et a rejoint le parti de Rajapakse) ; le Ministre du Développement Économique Basil Rajapakse.

mardi 13 septembre 2011

Millionnaire en noix de coco

Le Sri Lanka est le pays de la noix de coco. Chaque famille possède plusieurs cocotiers. Les femmes font du lait de coco, très utilisé en cuisine dans les currys et les riz au lait : il suffit de « laver » la noix de coco râpée dans de l’eau pour obtenir le lait crémeux. Elles font aussi une huile de coco extraordinaire. Une famille sri-lankaise a besoin de 2 cocotiers pour subvenir à ses besoins quotidiens.

La noix de coco telle qu’elle est lorsqu’elle est cueillie.


« Mister Pol », comme je l’ai surnommé (« pol » signifie noix de coco en langue sinhala), se dit millionnaire en noix de coco ! Il possède une petite exploitation familiale. Il travaille fort, mais est heureux de sa vie saine et sans stress.

« Mister Pol » fait fumer les noix de coco coupées en 2 dans son séchoir.

Anisha, la petite nièce de « Mister Pol » devant le fumoir à noix de coco. Un feu est allumé dans la partie basse, les noix de coco sont placées en haut. Le feu brûle pendant environ 24h. Les noix de coco ainsi fumées se détachent de leur écorce et sont envoyées dans une usine pour en extraire l’huile.


La charrette tirée par un bœuf utilisée pour le transport des noix de coco.


Les noix de coco une fois fumées.




Devant la maison que j’ai gardée pendant 3 mois, un employé de "Mister Pol" met les écorces de noix de coco à vieillir dans des petits bassins, sous de grosse pierres, dans l’eau de mer. Après 6 mois, il les récupère, les fait sécher avant de récupérer les fibres. Celles-ci sont transformées en matelas, en cordes ou en balais. La fibre est souvent exportée en Inde.


Cette dame de la parenté de « Mister Pol » transporte les écorces mouillées jusqu’à la charrette. Les écorces étant pleines de sable, son visage en est arrosée lorsqu’elle les frappe d’un bâton pour assouplir les fibres, ce qui n'entame jamais sa bonne humeur habituelle.