mardi 28 avril 2009

Autour du Stupa

Photos prises au Népal, début mars 2009



Portraits de népalais

Des enfants de la rue qui produisent un spectacle, un couple de mendiants, une népalaise typique, 3 petites filles devant leur maison…

Photos prises au Népal, début mars 2009





La belle-mère de Sarita



La belle-mère de Sarita est très heureuse des quelques mots de Népali dont je me souviens…

Photos prises au Népal, début mars 2009

Le Nouvel An tibétain



J’ai célébré Lhosar avec les tibétains de Bouddhanath au Népal, à la fin février 2009. Nous entrions alors en l’an 2136. Malheureusement, les célébrations de cette année n’avaient rien à voir avec celles que j’ai connues en l’an 2000 de notre calendrier. Le gouvernement chinois a imposé aux autorités népalaises de les interdire cette année, puisqu’il s’agissait du cinquantième anniversaire de la répression chinoise au Tibet. Le Stupa n’a donc pas été illuminé de ses milliers de lampes à beurre, une petite quantité seulement de celles-ci ont été placées à terre, à l’extérieur du Stupa. Les tibétains se sont contentés d’offrir de nouveaux drapeaux à prières au Stupa et de mettre leurs beaux habits. Une fanfare a fait le tour du Stupa dans la matinée.

Photos prises au Népal, fin février 2009





mercredi 22 avril 2009

Retrouvailles touchantes avec Lomu

Il y a 10 ans, j’ai fréquenté régulièrement 5 femmes pauvres népalaises, couturières dans un orphelinat. Elles m’ont aidé à apprendre le népali, et je leur ai inculqué quelques notions d’anglais. Je m’étais surtout liée d’amitié avec l’une d’entre elles, Lomu. Son histoire, sa pauvreté, et sa détermination m’avaient touchée. Elle s’était retrouvée abandonnée par son mari, à la rue avec ses 4 filles. Elle avait dû donner 2 de ses filles à un orphelinat. Elle avait gardé avec elle la plus jeune, Junu, et la plus âgée, Domi. En 1999, elle venait de trouver cet emploi de couturière. Grâce à cela, elle pouvait payer le loyer d’une petite chambre dans laquelle elle ne possédait qu’un lit simple, une étagère et un réchaud à kérosène. La grande fenêtre ne possédait pas de vitre et elle la fermait à l’aide de sacs de pommes de terre pour se protéger du froid de l’hiver. Elle se levait à 4 heures du matin et marchait pendant 30 minutes dans le noir, dans la montagne, pour aller apprendre à lire et à écrire avant sa journée de travail…

Le soir du nouvel an tibétain (fin février 2009), j’écoutais une Puja (prière) tibétaine près du Stupa. Une femme, accompagnée de sa fille, était debout près de moi. Elle me faisait de beaux sourires, que je lui rendais. Pendant 5 minutes, je me suis demandé si c’était Lomu, jusqu’à ce qu’elle me demande mon nom. C’était bien Lomu et sa fille Junu, maintenant âgée de 13 ans ! Les retrouvailles ont été touchantes et elles nous ont invitées, Renée et moi, à aller dans leur chambre, dans laquelle elles vivent avec Domi. Lomu travaille toujours pour le même orphelinat. Son salaire est très faible, mais elle a amélioré ses conditions de vie. Elle possède maintenant 2 lits, 2 tables, une armoire, 2 étagères, une vieille TV en noir et blanc qui ne capte presque rien, et beaucoup plus de vaisselle qu’auparavant. Elle a beaucoup de couvertures. Sa chambre est sombre, mais elle a des vitres aux fenêtres maintenant. Elle qui ne parlait pas un mot d’anglais, arrive à le baragouiner assez pour se faire comprendre. Sa fille aînée, Domi, qui a 19 ans, se débrouille très bien dans cette langue. Les études de Domi et de Junu sont payées par l’orphelinat qui emploie Lomu, jusqu’au diplôme de fin d’études. Elles sont toutes les 2 très bonnes élèves et passent leurs journées de congé à étudier et à aider leur mère.
J’ai dormi une nuit chez elles. Nous avons passé une belle soirée, chacune a mis ses plus beaux vêtements pour se faire prendre en photos. Il y a de gros problèmes d’eau au Népal, surtout dans les quartiers pauvres. Lomu doit se lever au milieu de la nuit pour profiter du moment où il y a de l’eau au robinet : elle remplit les bidons d’eau et fait la vaisselle. Lomu a gardé contact avec ses 2 autres filles. Elle leur rend visite quand elle peut, et elles viennent passer un mois de vacances par an avec elle.
Avec Renée, nous leur avons fait quelques cadeaux, et remis un peu d’argent pour payer un cours d’ordinateur de 3 mois à Domi, qui va bientôt obtenir son diplôme de fin d’études et rêve d’aller à l’université.

Photos prises au Népal, fin février, début mars 2009






Rues de Kathmandou






Promenade dans les vieilles rues étroites de Kathmandou.

Photos prises au Népal, fin février 2009

Pashupatinath

Pashupatinath est un lieu sacré de crémation. Les népalis de religion hindouiste s’y font donc brûler après la mort, comme cette femme dont les pieds trempent dans la rivière sacrée en attendant que son bûcher soit prêt.

Photos prises début mars 2009





Sadhus de Pashupatinath

Les Sadhus ont renoncé à tous les biens matériels. Ils ne possèdent que ce qu’ils portent sur eux et vivent de la charité. Ceux de Pashupatinath vivent dans des grottes.

Photos prises au Népal, début mars 2009




Moine tibétain



Ce moine était très intéressé par mon appareil photo. Je lui ai donné l’occasion de prendre la première photo de sa vie : voilà le résultat.

Photos prises au Népal début mars 2009

Mon ancienne chambre

Mon amie Renée était au Népal depuis 1 mois et demi et elle s’était liée d’amitié avec une népalaise, Sarita. Une fois que j’ai rejoint Renée, Sarita nous a invitées toutes les 2 à manger chez elle. J’ai été bien surprise de voir qu’elle habitait la même rue que celle où je vivais il y a 10 ans, la même maison, et aussi la même chambre ! On la voit ici cuisiner dans l’autre chambre qu’elle loue.

J’ai par la même occasion retrouvé mes anciens propriétaires qui m’ont bien reconnue et étaient heureux de me revoir. Les voici en famille dans leur petite boutique située au rez-de-chaussée de la maison.

Photos prises début mars 2009



Chanteuses sur le Stupa







Ces femmes nous ont fait un beau concert sur le Stupa à l’occasion de nouvel an tibétain, fin février.