dimanche 28 septembre 2008

Les villageois et les noix de cajou


Depuis plusieurs jours, 4 femmes et un homme d’un village voisin viennent quotidiennement préparer les noix de cajou récoltées au village. Il faut d’abord les faire griller, puis les femmes casser les coquilles. Quel délice !








Ma chambre : d’autres photos







Lézards et sauterelles géantes


Il y a beaucoup d’animaux sauvages qui passent par notre village dans la jungle. En voici quelques exemples : un caméléon, un gros lézard et une sauterelle géante.





Mon emploi du temps

Voici l’emploi du temps d’une des mes journées de semaine en ce moment :

5h à 6h : Pratique personnelle de taï-chi.
6h à 7h : J’apprends le Taekwondo 3 matins par semaine, et les 3 autres matins, j’enseigne le taï-chi.
7h à 7h45 : Toilette et ensuite brossage et tressage de mes cheveux par une ou deux grandes filles.
7h45 à 8h15 : Petit déjeuner.
8h15 à 8h45 : Rassemblement à l’école.
Le village de pêcheurs 9h à 12h ou 12h30 : Travail de bureau varié : préparation de mes cours, écriture de messages pour tenir Mary Ellen au courant de ce qui se passe au M.E.G. en son absence, réglage de différents problèmes, scannage des lettres et dessins d’enfants pour les envoyer à leurs parrains, etc…
12h30 à 13h : Repas du midi.
13h à 14h45 : Repos.
14h45 : Je vais réveiller mes élèves.
15h à 16h30 : Cours de français du lundi au jeudi et cours de photo le vendredi ou le samedi.
16h30 à 16h45 : Collation avec les enfants.
16h45 à 19h : Selon les jours, je passe un peu de temps avec les enfants ou je retourne travailler au bureau.
19h à 19h20 : Nouvelles régionales à la T.V avec les enfants.
19h20 à 19h40 : Préparation des nouvelles du jour pour « Radio M.E.G. » avec 3 enfants. Ces nouvelles sont dites à voix haute en 3 langues au rassemblement du matin.
19h40 à 20h : Repas du soir.
Après 20h : Temps libre dans ma chambre et coucher.

Tresses

Je n’ai plus besoin de m’occuper de mes cheveux : chaque matin, après ma toilette, je vais au dortoir # 3 où Sita s’en occupe, souvent aidée par une autre grande fille। Mes cheveux sont démêlés, enduits d’huile de noix de coco puis tressés. Une autre fille me mets un « bindi » sur le front, et j’en profite pour prendre un cours d’Oriya (langue parlée dans l’état de l’Orissa) pendant qu’on s’occupe de moi. Certains jours, Sita me fait des tresses classiques, et d’autres des tresses plus sophistiquées.



City Road

Voici Johanna et Julia, les 2 sympathiques bénévoles allemandes avec qui je travaille au village, qui prennent leur traditionnel café du dimanche lors de notre journée de congé à Puri. Vous pouvez voir également City Road, la rue où nous avons établi notre quartier général quand nous allons à Puri, et un exemple d’une magnifique fresque peinte sur une maison.





L’heure de la sieste


Ma belle petite Sandhya dort bien profondément, même en plein soleil et malgré la chaleur…

La mer à Puri



Chaque dimanche, quand je vais à Puri, je ne peux pas résister à l’attrait de la mer. Il faut absolument que j’y mette au moins les pieds. Ici, il vaut mieux oublier bikinis et bains de soleil : les indiens se baignent tout habillés.

Les gagnants du concours de dessin : les grands.

Les gagnants du concours de dessin : les grands (10 à 18 ans) : Jitendra Sauri (1er prix), Kalia Nayak (2ème prix), Kalia Kuldi (3ème prix).











Les gagnants du concours de dessin : les moyens.

Les gagnants du concours de dessin : les moyens (9 à 12 ans) : Babu Dash (1er prix), Manjulata jena (2ème prix), Saraswati Barik (3ème prix).











Les gagnants du concours de dessin : les petits.











Les gagnants du concours de dessin sur le thème de la paix : les petits (5 à 8 ans) : Mitali Harijan (1 er prix), Jamuna Sethi (2ème prix), Muna Behera (3ème prix).

vendredi 26 septembre 2008

La journée Internationale de la Paix




Nous avons fêté la journée Internationale de Paix du 21 septembre avec les enfants au village. Nous leur avions demandé de porter un vêtement blanc : ils ont donc mis leur tenue de Taekwondo. Nous avons commencé les célébrations le samedi soir, par un petit discours sur la paix, avant de méditer sur ce thème pendant une minute. Le lendemain, nous avons organisé, en collaboration avec le professeur de dessin et le personnel, un concours de dessin. Il y avait 3 catégories d’âge avec 3 prix pour chacune d’entre elles. Les images réalisées étaient très belles et il a été très difficile pour les juges de décider des gagnants. Les enfants ont aimé ces activités et se sont rendu compte de la chance qu’ils avaient de vivre dans un pays en paix.

dimanche 21 septembre 2008

Puri




C’est le genre de ville que j’aime : pas trop grosse (150 000 habitants), on peut y circuler facilement, et elle est sur le bord de la côte avec une très belle plage। Pour le moment, les vagues sont grosses et j’aime mieux attendre la fin de la mousson pour me baigner. Je me contente d’y mettre les pieds.

Rikshaw à Puri


Un rikshaw est une sorte de taxi tiré par un vélo.

L’hôpital


Rassurez-vous, je n’ai pas visité l’hôpital de Puri parce que j’avais des problèmes de santé, mais pour y accompagner des enfants. Parmi les règlements en vigueur : ne pas cracher !

Un froid terrible !







Cette semaine, il a fait « froid » pendant 3 jours : 20 degrés seulement ! Il a fallu bien couvrir les enfants… Depuis, la chaleur et la transpiration sont revenus, il fait de nouveau 30 degrés avec un bon taux d’humidité dans l’air.

Un grand jour dans la vie d’une petite fille


Depuis jeudi, c’est officiel : je suis la « tante » de la petite Sandhya. C’est elle que j’ai choisi de parrainer, et elle est rayonnante depuis qu’elle a appris la nouvelle.
Ma petite protégée a presque 5 ans et des yeux immenses. Elle est arrivée au village M.E.G. il y a 3 mois. Son père a été tué par le passage d’un cyclone, et sa mère ne peut pas s’occuper d’elle à cause de son travail. Ici, Sandhya avait souvent l’air triste et pleurait fréquemment parce que sa mère lui manquait. On peut voir sur son visage à quel point elle est heureuse d’avoir quelqu’un dans sa vie.
Le jour où je lui ai annoncé la nouvelle, je lui ai offert un petit collier. Tous les enfants sont venus nous voir, admirer son cadeau, et la féliciter de m’avoir pour « Aunty ». Son visage s’éclaire d’un grand sourire quand elle me voit, et elle rit beaucoup plus qu’avant. Elle était un peu trop tranquille pour son âge, et maintenant elle s’amuse beaucoup plus avec les autres enfants de son âge.
Sandhya parle Oriya, langue que je vais essayer d’apprendre. Elle connaît aussi quelques mots d’anglais. Elle me répond « I’m fine, thank you » quand je lui demande comment elle va, et elle sait dire aussi « thank you Aunty ».
Les enfants du M.E.G sont tellement attachants qu’il est difficile de ne pas en favoriser certains. Avec Sandhya, c’est différent : je suis sa marraine et j’ai donc le droit de la gâter sans être injuste avec les autres. C’est bien agréable.
Quand on est bénévole au M.E.G, il faut parrainer un enfant pendant au moins un an (mais on est logé et nourri gratuitement). Il en coûte 420 $ par année pour nourrir cet enfant, le vêtir, l’éduquer, le loger et le soigner pendant toute cette période. C’est bien peu d’argent quand on pense à tout ce que ça peut changer dans sa vie présente et future. Grâce à ma campagne de financement au Québec, j’ai pu ajouter plus de 2 000 $ aux économies que j’avais déjà réalisées pour entreprendre ce voyage. Cela me permet donc d’être sûre de pouvoir continuer à parrainer Sandhya pendant mes années en Asie. Je compte bien aussi continuer par la suite et être sa tante pendant toute sa vie.
Je ne sais comment remercier tous ceux qui m’ont aidée lors de cette collecte de fonds, si ce n’est en alimentant régulièrement ce blog pour les faire voyager.

mercredi 17 septembre 2008

Le barbier


Hier, le barbier est venu au village et a coupé les cheveux de tous les enfants.

Tiki se fait nourrir


Tiki s’étant légèrement blessé un doigt de la main droite, il se fait nourrir comme un bébé depuis 2 jours. C’est avec la main droite qu’on mange en Inde ; il est considéré comme très sale d’utiliser la main gauche pour toucher de la nourriture.

La mousson

Voici les imperméables dont disposent les enfants du village: très bien adaptés au climat.
Depuis mon enfance, ce mot me fait rêver : la mousson... Il s’agit de la saison des pluies dans cette région du globe. On est en plein dedans actuellement, mais elle devrait se terminer vers la fin du mois. Alors qu’on avait des alternances de grosses averses et de soleil depuis mon arrivée, le temps a changé depuis dimanche soir. La température a chuté de plusieurs degrés (il fait environ 20 degrés Celsius) : les Indiens trouvent qu’il fait froid. Je ne suis pas de leur avis ; je suis encore habillée avec des manches courtes, mais pour la première fois depuis mon arrivée en Inde, je n’ai pas transpiré et, la nuit, je mets mes pieds sous les draps. On a eu de fortes pluies sans arrêt pendant 24 heures. Tous les chemins du village étaient couverts de plusieurs centimètres d’eau. Hier (mardi), nous n’avons pas vu le soleil de la journée, il a beaucoup venté, mais il n’y a eu que quelques averses. Cette nuit, nous avons eu encore de fortes pluies accompagnées de vent. 16 enfants sont malades au village, et la plupart des écoles de la région sont fermées aujourd’hui.

Comme tout le monde avait froid, nous avons sorti ce matin des vêtements à manche longues, des bonnets et des couvertures pour en faire la distribution aux enfants après le petit-déjeuner : un gros événement pour les enfants ! La journée d’école a donc commencé avec 30 minutes de retard.

dimanche 14 septembre 2008

Attentats a Dehli

J ai appris ce matin qu il y a eu plusieurs attentats a Dehli. Ne vous inquietez pas, je suis en securite. Meme a Dehli, je n ai pas visite aucune place dangereuse et suis restee a l ashram. Ces attentats ont generalement lieu dans de grandes villes que j evite comme la peste, et dans des endroits ou il y a beaucoup de monde que j evite encore plus.

Une journée au M.E.G.

Je prends peu à peu mon nouveau rythme। Je me lève aux premières lueurs de l’aube, à 5 heures, pour pratiquer le Taï-chi pendant qu’il ne fait pas trop chaud. Ensuite, à 6 heures, je vais suivre le cours de Taekwondo 3 jours par semaine, ou bien donner une leçon de Taï-chi les 3 autres matins. À 7h45, je mange le petit-déjeuner avec les enfants, puis je vais assister au rassemblement du matin à l’école. Ensuite, je travaille dans le bureau où je tiens Mary Ellen au courant de tout ce qui se passe dans le village, et je prépare mes cours pour la semaine prochaine. J’en profite aussi pour me mettre au courant de tout ce que je dois savoir pour pouvoir être plus utile dans le village. Cette semaine, c’était les examens à l’école et il n’y avait donc pas de cours de français. Le midi, j’aide les 2 bénévoles le personnel et quelques enfants à servir le repas aux plus jeunes, puis je mange avec Julia et Johana. De 13h à 15h,je me repose un peu, puis travaille encore dans le bureau. Après la collation, je supervise les « nouvelles » du M.E.G. : 4 enfants sont chargés d’écrire en quelques phrases les nouvelles du jour en 3 langues (français, anglais et oriya). Ils les disent à voix haute au rassemblement du matin. À 19h, nous regardons les nouvelles régionales à la télévision. Puis, c’est le repas du soir que j’aide à servir comme le midi. Entre 20h et 20h30, je retourne à ma chambre et me couche généralement de bonne heure après une bonne douche. L’eau du robinet est beaucoup plus fraîche ici qu’elle ne l’était à l’ashram de Dehli, ce qui est bien agréable avant de se coucher... au son des grenouilles.

Mary Ellen, fondatrice du M.E.G, juste avant son départ pour la France, avec la petite Valentine dans les bras (le bébé du village, 1 an et demi). On peut aussi voir Tenzing, le coordonnateur du village.

Énergie


Le village n’est pas connecté au réseau électrique. Il y a une génératrice qui est mise en route le soir de 18h à 21h. Le village dispose aussi d’une éolienne grâce à laquelle nous pouvons avoir de l’électricité dans le bureau de Mary Ellen pour travailler pendant la journée. Il y a aussi quelques panneaux solaires.
Des lampes solaires sont aussi à notre disposition dans chaque chambre et chaque pièce du village : nous pouvons donc avoir un bon éclairage en tout temps, il suffit de penser à rebrancher sa lampe le matin pour la recharger.
Il n’y a pas de frigo au M.E.G.. Toute la nourriture est donc cuisinée au fur et à mesure et aucun reste n’est gardé. Le lait provient des vaches du village.

carte de l’Inde

Voici la carte de l’Inde avec la ville de Dehli, où j’ai d’abord atterri, et la ville de Puri à côté de laquelle je me trouve.
Voici la carte de l’Inde avec la ville de Dehli, où j’ai d’abord atterri, et la ville de Puri à côté de laquelle je me trouve.

auto-rikshaw


Un auto-rikshaw (véhicule à 3 roues) dans une rue de Dehli, juste devant l’ashram où j’ai séjourné. Moins cher qu’un taxi et ça se faufile bien dans le trafic

Ma première semaine au village M.E.G.

Aujourd’hui, c’est dimanche et je profite d’une journée de congé pour aller à la ville de Puri située à 8 km du village où j’habite. C’est une ville de 150 000 habitants et ça prend 30 minutes pour s’y rendre.
Ma première semaine a été bien agréable, et je m’habitue facilement à mon nouvel environnement. Tout le monde est gentil ici et je reçois toujours autant de sourires qui égayent mes journées. Les enfants sont au nombre de 71, et il doit y avoir au moins 30 personnes qui travaillent ici. Ça fait beaucoup de noms à retenir, d’autant plus que ce ne sont pas des noms auxquels je suis habituée : Manjulata, Subastina, Sanjay, Muna, Bikram, Shrinu… Les enfants sont disciplinés, polis, et toujours prêts à rendre service, à moi comme aux autres. Les membres du personnel me traitent très bien, avec toutes sortes de petites attentions. Dans le village, il y a aussi 2 bénévoles allemandes, Julia et Johana, arrivées 2 semaines avant moi. Elles sont ici pour 3 mois et sont très sympathiques. C’est avec elles que je suis à Puri aujourd’hui. Nous commençons la journée par le café Internet, ensuite nous allons peut-être aller marcher un peu sur la plage (dans la Baie du Bengale) et faire quelques courses. Il n’y a aucun magasin au village, alors il faut penser à ce qui nous manque quand on va en ville.
Je m’habitue très bien à la nourriture et j’ai un gros appétit. La nourriture n’est pas épicée au village, ce qui est donc plus facile.
Vendredi matin, j’ai donné mon premier cours de Taï-chi aux enfants et ils ont beaucoup aimé ça. La veille, j’ai suivi pour la première fois le cours de Taekwondo qu’ils suivent et ça m’a beaucoup plu. Je sens que le Taekwondo va beaucoup m’aider au niveau de mon problème de hanches.
Hier soir, samedi, c’était le soir de la danse. Les enfants adorent ça et ils se défoulent, ils sont vraiment beaux à voir. J’ai trouvé des filles pour m’enseigner à danser comme elles, comme dans les films indiens. Je ne sais pas si j’arriverai à danser aussi bien qu’elles un jour… On en profite aussi pour fêter les anniversaires de la semaine. Il n’y en avait pas hier, mais il y a eu un gâteau quand même.

mardi 9 septembre 2008

Ma chambre au village MEG


Arrivée au village MEG !

Que de sensations, d’odeurs, de couleurs, de sourires depuis mon arrivée en Inde… Ce serait trop long de tout décrire. Je vais essayer de résumer une partie des images que mon cerveau a enregistrées depuis que je suis en Inde. J’aurai pu prendre des milliers de photos déjà en quelques jours tellement ce pays est inspirant !
Tout d’abord, mon séjour à l’ashram a été merveilleux. Les gens y sont adorables et n’attendaient rien de moi (ce qui n’est pas toujours le cas en Inde). J’ai été très respectée pour ma connaissance du taï-chi et on m’en a même demandé des enseignements.
Hier, j’ai pris l’avion pour Bhubhaneshwar, dans l’état de l’Orissa (état situé au sud de Calcutta, sur la côte Est) : un voyage de 2 heures sans histoire. À l’aéroport, j’étais attendue par Mary Ellen en personne. C’est elle qui a créé la Fondation MEG. Nous avons traversé en voiture, pendant environ 2 heures, de beaux paysages très verdoyants : c’est encore la mousson. Il y a donc beaucoup d’averses et d’orages, alternés avec de belles éclaircies. Il ne fait que 27 degrés, mais le taux d’humidité est tellement élevé que la température ressentie est bien plus élevée qu’à Dehli. Nous avons traversé quelques villages et beaucoup de campagne avec des rizières d’un beau vert tendre, des nombreux cocotiers, beaucoup d’eau, et des colonies de singes. Pendant les derniers kilomètres avant d’atteindre le village, la route est devenue de plus en plus étroite jusqu’à n’être plus qu’un simple chemin de terre battue de la largeur d’une voiture.
Mon arrivée au village a été très agréable, tout le monde est très gentil, souriant et accueillant. Les enfants sont très attachants, très bien élevés et s’entraident mutuellement. La plupart d’entre eux parlent déjà bien anglais et la communication est très facile. Avant le repas du soir, ils ont dansé pour mon arrivée et le départ de Mary Ellen. Je suis logée dans une belle chambre toute ronde, à l’intérieur de laquelle j’ai 2 lits avec moustiquaires, une table et une grande armoire qui ferme à clé. J’ai une petite cour intérieure privée avec un grand arbre, et 2 salles de bain à partager avec 2 autres chambres, inoccupées pour l’instant.
Aujourd’hui, c’est un peu la course puisque Mary Ellen part cet après-midi pour 3 mois en Europe (sauf quelques jours, au milieu de son séjour, pendant lesquels elle va revenir au village). Il faut donc qu’on voit ensemble toutes sortes de détails avant son départ.
Après tous les petits voyages de ces derniers mois, il est vraiment agréable de défaire mes bagages et de me poser enfin, surtout dans un endroit aussi agréable où j’ai tout pour être heureuse.

samedi 6 septembre 2008

Hanuman

J ai pris cette photo du toit de l ashram : c est une tres grande statue d Hanuman, le dieu a tete de singe. Regardez la taille des escaliers pour vous rendre compte de celle de la statue !

Dehli

Odeurs d’encens autour des temples, chiens aussi faméliques que certains indiens, vélos tellement chargés qu’on se demande comment ils peuvent rouler : me voilà bel et bien en Inde. Je suis très heureuse d’être de retour dans ce pays qui me fascine depuis toujours.
Le voyage s’est déroulé sans histoire, à part l’avion Bahrain-Dehli qui a fait demi-tour après 15 minutes de vol à cause d’un problème technique. Nous avons eu un autre avion 6 heures plus tard.
Je retrouve facilement mes repères puisque je séjourne à l’ashram (lieu où l’on pratique méditation et yoga) où j’avais fini mon voyage il y a 8 ans. Ici on se lève à 4h30 du matin (avec le décalage horaire ça fait vraiment tôt : il est 1 h du matin en France !). Si je suis tous les cours proposés, je pratique 7h de yoga et de méditation par jour. L’ashram est situé en périphérie de Dehli, entouré de nombreux temples. Il y a des arbres et beaucoup d’oiseaux. À peine arrivée, j’ai été rebaptisée d’un nom indien par la réceptionniste : Neeta Devi (prononcez : Nita Dévi).
Il fait 37 degrés le jour, mais la chaleur est sèche et je la supporte très bien. La nuit un drap suffit. L’eau est tiède le matin et chaude l’après-midi et le soir puisque les réservoirs sont situés sur le toit.
Lundi, j’arriverai à l’orphelinat : j’ai bien hâte de découvrir ma nouvelle maison.