Pour nous rendre au Phu, il nous a fallu une bonne journée de marche, à un rythme tranquille et avec de nombreuses pauses. La montée était très graduée pendant environ 10 km, puis bien plus raide après.
Nous avons croisé des convois d’ânes chargés de bouses (de vaches, de dzos et de yacks) qui redescendaient au village.
Nous avons dû passer à pied la rivière à plusieurs reprises, dans une eau presque glacée.
Les dzos (croisement entre la vache et le yack) ne veulent pas toujours rester au Phu et redescendent d’eux-mêmes au village. Ceux-ci se sont arrêtés pour sentir ce bébé dzo, mort en chemin.
Le chemin du retour nous a pris beaucoup moins de temps, malgré la cueillette de quelques plantes sauvages pour faire des tisanes. Nous avons pu observer pendant un bon moment un troupeau de 8 « reedox » (j’aimerais bien savoir le nom de cet animal en français…), dont 3 petits de l’année. Ils étaient descendus pour boire à la source et manger de l’herbe fraîche. Quand ils ont eu fini, ils sont remontés dans la montagne, une escalade de toute beauté. Quand ils ne bougeaient pas, il était impossible de les distinguer : ils se fondaient totalement dans le paysage.
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