Nous avions apporté au Phu, en plus de nos sacs de couchage, un peu de nourriture et une casserole. Le berger nous a fourni un peu de lait de chèvre, parfois du yoghurt ou du fromage, de la farine complète, et surtout du « gnampé » (la « tsampa » locale, farine d’orge grillée si nutritive).
Il est difficile, à cette altitude, de maintenir le feu allumé, à cause du manque d’oxygène. À cela s’ajoutait une autre difficulté : le manque de bois. En effet, aucun arbre ne pousse aussi haut, et nous devions collecter la moindre petite brindille.
Nous avons aussi utilisé la bouse de vache séchée comme combustible, mais cela demande un peu de pratique pour ne pas étouffer le feu, et fait beaucoup de fumée.
Le tas de « bois » récolté en 30 minutes d’efforts, à 3 personnes ! Et les gros morceaux nous avaient été donnés par notre berger… Un petit morceau de bois ridicule de transformait en un véritable trésor.
Préparation d’une soupe à base de « kolak », pâte faite à partir de « gnampé ».
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