dimanche 21 novembre 2010

Ma maison thaïlandaise

Le samedi 13 novembre 2010, j’ai débarqué à Sangkhlaburi, petite ville très paisible sur le bord d’un lac, à quelques kilomètres de la frontière birmane. Je n’y étais jamais venue, mais sur les conseils d’un ami, c’est là que je pensais m’installer pendant quelques mois pour terminer l’écriture de mon livre.

L’endroit m’a plu, les paysages sont beaux et les gens très sympathiques. Ils sont thaïs, réfugiés birmans, de tribu Mon, Karen ou autres.

Dès le dimanche soir, j’entreprenais mes recherches pour y louer un logement au mois. Par où commencer quand on ne connaît personne et qu’on ne parle que quelques mots de la langue du pays ? Il faut avoir un bon état d’esprit pour pouvoir rencontrer les bonnes personnes au bon moment. C’est ce que j’ai fait ! En 2 jours, j’ai visité 6 logements possibles, de la cabane de bambou à la « maison radeau » sur le lac. Finalement, mon choix s’est arrêté sur une des possibilités les mois chères (1500 Bath, soit 50 $ ca ou 35 € par mois), mais aussi celle qui m’offrait le plus d’espace, environ 80 mètres carrés ! J’y emménageais dès le mercredi suivant mon arrivée à Sangkhlaburi.

Ma nouvelle maison est située dans un coin bien paisible de la ville, près de tous les services. Je m’y sens en Thaïlande : beaucoup de bois, en particulier ma chambre, des portraits du Roi et de la Reine dans la maison, une salle de bain typique thaï. J’ai aussi acheté un vélo usagé, ce qui fait que je peux monter au marché du matin en 5 minutes, et en redescendre en 2 minutes après avoir bu un lait de soja chaud et acheté mes légumes pour la journée.

Après la chambre que je louais au Ladakh, où il fallait que je porte l’eau après l’avoir pompée à 100 mètres de la maison, me voici avec 5 robinets qui me donnent de l’eau courante quand j’en veux. Au Ladakh, je ne disposais que d’une prise électrique dans ma chambre, et l’électricité n’était disponible que le soir ; ici, elle est disponible en permanence et il y a une quinzaine de prises dans la maison. Je peux aussi utiliser Internet très facilement à 2 endroits, très bon marché et avec de bonnes connexions, à 250 mètres de chez moi.

Bref, même si j’ai adoré ma vie en Inde, elle est nettement plus simple ici en Thaïlande, surtout pour écrire un livre. Toutes ces facilités vont me permettre de me concentrer sur mon travail.